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COLOMBIE : LA PETROGUERILLA, LE PAPE ET LA PAIX PROMISE

COLOMBIE : LA PETROGUERILLA, LE PAPE ET LA PAIX PROMISE

De Mylène Sauloy – 24 min | France – 2018

SALLE 4 - VENDREDI 15 MARS - 14H35

Image : Stéphane Rossi
Montage : Claude Trinquesse
Production : Magneto Presse
Co-production : ARTE G.E.I.E.
Avec le soutien du CNC


SYNOPSIS

Née de la révolution cubaine, réputée plus radicale que les FARC, mais aussi plus ancrée dans la population, l’ELN, l’Armée de Libération Nationale étonne surtout par ses deux grandes caractéristiques : sa propension à faire sauter les oléoducs et à racketter les compagnies multinationales – qui lui a valu parfois son surnom de « pétro-guérilla ». Et ses liens étranges avec le catholicisme, car l’ELN a toujours puisé son inspiration dans la théologie de la libération. Pourtant, le pape François lui-même a annoncé un premier cessez le feu miraculeux. Depuis, l’ELN a repris les attentats et les combats. Portrait d’une guérilla qui peine à négocier.

COLOMBIA: THE PETROGUERILLA, THE POPE, AND PEACE
A film by Mylène Sauloy


Born from the Cuban revolution, the ELN, or the National Liberation Army, is known to be more radical than the FARC but also more rooted in the lives of everyday people. It has two surprising central characteristics: first, its propensity to blow up oil pipelines and to extort money from multinational companies - which explains why the ELN has earned the nickname "petro-guerilla". Second, its strange links with Catholicism, as the ELN has always drawn inspiration from liberation theology. Yet, it was Pope Francis himself who called for a first highly unexpected ceasefire. Since then, the ELN has resumed its attacks and fights. This is a portrait of a guerrilla that has a hard time negotiating.

MYLÈNE SAULOY

Née à Marrackech, armée à Paris d'un diplôme d'architecte et d'un doctorat en sociologie, Mylène Sauloy passe une vingtaine d'années en Colombie, d'où elle publie livres, chroniques et enquêtes, assure la correspondance radio de RFI. Elle réalise de nombreux reportages et des documentaires sur les guérillas, les mouvements sociaux, la mafia dans l'Etat, les tourments du monde indien et aussi la musique. Depuis la Colombie, elle sillonne le monde, se rend une trentaine de fois en Tchétchénie sur les deux guerres, co-réalise une série sur les Musiques de résistance des peuples opprimés (Kurdes, Ouigours, Albanais, etc.) et plusieurs portraits de femmes en lutte. Parmi ses documentaires les plus remarqués, « Kurdistan la guerre des filles » (Arte, 2016) a reçu le prix du Spécial du Jury et le prix du Public du FIGRA, ou encore « Qui a tué Natacha » (France2, 2011) primé au FIFDH Genève.