LES RENDEZ-VOUS DU FiGRA 2024
Carrefour d’échanges et de convivialité, où se retrouvent le public et les invités du festival pour échanger, décrypter et comprendre l’actualité
PAROLES DE REPORTERS
Un moment d’échange à l’issue de chaque projection entre le public et les réalisateurs de la sélection officielle.
Virginie Herz, Grand reporter, cheffe du service reportage France 24, Membre de l’OCJN-réseaux des journalistes climat d’Oxford pour la Compétition Internationale +40 min, Jihane Bergaoui, Journaliste pour la Compétition Internationale -40min, Sylvie Brenet, Productrice Les Films du Sillage, pour la section Terre(s) d’Histoire, Julie Moreau, Réalisatrice pour la section Autrement Vu et Franco Revelli, Coordinateur du Coup de Pouce FiGRA.
LE PRIX COUP DE POUCE FiGRA 2024
VENDREDI 31 MAI / 14h15 / MAJESTIC SALLE 5
Parrainé par la CCAS et France 24
Chaque réalisateur sélectionné défend son projet de film en public et devant le jury professionnel. Cette rencontre devient un atelier où les idée se construisent pour mieux préparer les films à réaliser.
Les lauréats seront connus samedi 1er juin, lors de la Cérémonie de Remise des Prix au Conservatoire de Douai.
Retrouvez ici les projets sélectionnés.
RENCONTRE AUTOUR D’ALBERT LONDRES
VENDREDI 31 MAI / 17h15-18h15 / MAJESTIC SALLE 5
Un moment d’échange pour évoquer Albert Londres, proposé et animé par Hervé Brusini, Président du Prix Albert Londres et Parrain du FiGRA
Les photographes compagnons d’Albert Londres
Albert Moreau, Alfred Jeannin, Léon Gillot, ou encore Lucien Le Saint, ces noms ne vous disent rien. Ils furent pourtant les compagnons de route, d’épreuves et d’amitié du grand reporter Albert Londres.
Mais pour eux, point de postérité. Injustice de l’histoire que… l’on se doit de réparer. Car ces hommes seraient aujourd’hui considérés comme les premiers acteurs capables de documenter les réalités cruelles, scandaleuses ou simplement historiques décrites par la plume du célèbre journaliste. Moreau l’a accompagné tout au long des épisodes tragiques de ce que l’on appelle la Grande Guerre. Jeannin et Gillot étaient à ses côtés en Guyane pour l’un, au Maroc et peut-être même en Algérie pour l’autre. Ils furent les témoins d’enquête d’un Albert Londres décidé à dénoncer la mort à petit feu distillée par le bagne ou Biribi, le versant militaire des prisons de Cayenne.
Tous étaient photographes !
Les suivre au fil de leurs instantanés c’est revivre en quasi direct le travail du reporter. Son art de faire si singulier s’en trouve éclairé par les images. Mieux, l’opérateur film Lucien le Saint envoyé par le riche philanthrope Albert Kahn, saisit même un Albert Londres en plein apprentissage du maniement d’un Kodak pocket face aux côtes de Beyrouth. Le Proche Orient est en ébullition. Il faut des images, du journalisme de terrain… comme aujourd’hui.«
Hervé Brusini, Président du Prix Albert Londres et Parrain du FIGRA