1919-1920 APRÈS LA GUERRE, L’IMPOSSIBLE OUBLI
De Gabriel Le Bomin
90 min – France – 2019
Image et montage : Barthélémy Vieillot
Production : Roche Productions
Avec la participation de France Télévisions, ICI RDI, RTBF, Ab thématique / Toute l’Histoire, ECPAD, DMPA
Et le soutien du CNC, de la PROCIREP et de l’ANGOA
INÉDIT
Compétition Terre(s) d’Histoire – [2020]
SALLE AUDITORIUM
VENDREDI 13 MARS
9H30
11 novembre 1918. Après quatre années d’un conflit destructeur, la Première Guerre mondiale s’achève. Comment les Français vont-ils affronter cette délicate sortie de guerre et tenter de gagner la paix ?
Comment la société de l’arrière va-t-elle réintégrer les soldats abîmés par les tranchées ? Comment l’État va-t-il donner un sens au sacrifice du million et demi d’hommes morts au combat ?
De l’armistice au premier hommage au soldat inconnu, le 11 novembre 1920, reconstruction du pays après le traumatisme de 14-18.
Le réalisateur
Gabriel Le Bomin commence sa formation au début des années 1990 dans une école italienne de cinéma à Bologne fondée et dirigée par Ermanno Olmi. Il y étudie le néoréalisme, le documentaire et l’art de l’observation des êtres et des choses. Il intègre ensuite le Service Cinématographique des Armées, où il réalise de nombreux documentaires et accède à des documents d’archives des guerres de 14-18, 39-45, Indochine, Algérie et Rwanda. C’est là que se forgent une sensibilité et une thématique qui jalonneront sa filmographie. Il écrit et réalise plusieurs courts-métrages dont « Le Puits » sur la guerre de 14-18, sélectionné dans de nombreux festivals et plusieurs fois primé. En 2006, son premier long-métrage, « Les Fragments d’Antonin » dans lequel Grégori Derangère interprète un soldat brisé psychologiquement par l’horreur de la guerre des tranchées, lui vaut une nomination aux César du meilleur premier film 2007, ainsi qu’au prix Louis-Delluc. En 2009, il réalise son second long-métrage « Insoupçonnable », un thriller psychologique contemporain adapté du roman homonyme de Tanguy Viel. Son court-métrage de fiction « L’Occupant », est sélectionné pour le festival de Cannes 2008. Toujours dans les thématiques historiques des grands conflits, il réalise plusieurs documentaires pour France Télévisions : « Guerre d’Algérie, la Déchirure » (2012) et « Collaborations » (2014) ainsi que des portraits politiques (« Giscard d’Estaing, les confidences d’un président », « Bruno Le Maire, l’étoffe du héros ? »). En 2014, il réalise pour Arte une comédie, « Mon cher petit village », premier téléfilm de la collection Tandem. En 2017, dans « Nos Patriotes », il renouvelle le regard sur une période abondamment traitée au cinéma en abordant la résistance à l’occupant allemand avec un regard neuf, celui d’un tirailleur sénégalais maquisard.