JE N’AI PLUS PEUR DE LA NUIT

JE N’AI PLUS PEUR DE LA NUIT

De Leïla Porcher et Sarah Guillemet – 52 min – France – 2019

Image : Leïla Porcher
Montage : Martine Armand
Production : Les productions du Lagon
Co-production : Sister Production, France 3 Corse ViaStella
Et le soutien du CNC, de la PROCIREP et de l’ANGOA, de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Région Nouvelle-Aquitaine, en partenariat avec le CNC.

INEDIT
Autrement Vu – [2020]
SALLE CHURCHILL
VENDREDI 13 MARS 13H15

Hélia et Sama ont fait un choix : faire face à la violence subie en tant que femme et en tant que Kurde. Elles décident de prendre clandestinement les armes pour défendre leur vie en Iran. Elles ont trois mois, pour suivre une formation à la guérilla, dans le campement du Komala. Avec leurs vingt camarades hommes, elles découvrent qu’il ne suffit pas de tenir une arme pour savoir tirer. Ni de savoir marcher, pour se déplacer en silence.
Confrontées aux contradictions d’une institution dirigée par des hommes, elles réalisent qu’avoir une arme en main ne conduit pas à une liberté certaine. Commence alors un double combat.


Les réalisatrices

Sarah Guillemet
Originaire de la ville, Sarah a fait ses premiers pas dans le cinema en travaillant pour le festival international du film de La Rochelle de 2007 à 2009. Elle a lancé et animé le blog du festival, et travaillé comme critique de film pour le magasine Derrière l’Ecran. Elle monte alors des ateliers radio. Après une Hypokhâgne, elle part se former à l’ingénierie du son, à la radio et la télévision en Espagne à Sarragosse. Tout en continuant ses activités dans des radios associatives, elle se diplôme à Science Po Bordeaux. Elle effectue ensuite, depuis 2015, une thèse en science politique sur les résistances des femmes kurdes. Depuis 2014, dans le cadre de son master puis de sa thèse, elle apprend le turc et le kurde, et part pour de longs séjours aux Kurdistan Turc et Irakien. Elle travaille également comme experte sur la question kurde dans le cadre du projet “Social Dynamics of Civil Wars”, dirigé par Gille Doronsoro.

Leïla Porcher
En parallèle d’un cursus d’Anthropologie, Leïla co-réalise un premier court métrage documentaire, Entre nos mains, sur les pratiques des habitant.es de Thessalonique (Grèce) pour repenser l’accès aux moyens de subsistance pendant la crise économique. Dans le cadre de ses recherches en Anthropologie, elle a rencontré les militants du Komala au Kurdistan Irakien pendant six ans. Après l’obtention de son master en Anthropologie, elle est admise au Master de réalisation de film documentaire d’Aix en Provence. Elle travaille successivement comme monteuse sur les films Le pêcheur à la barque – autour des savoir-faire des pécheurs côtiers – et L’attessa – autour du parcours de personnes migrantes en attente de leurs papiers en Italie. Elle effectue alors des stages pour Radio Salam à Erbil au Kurdistan Irakien, au CMCA à Marseille et comme assistante de production sur le film Travel, réalisé par Nicola Mai. Entre 2016 et 2017, elle co-réalise un court métrage Mauvaises herbes, sur la cuisine des plantes sauvage sur l’Ile de Crète. Pour ses deux master, puis pour le projet de film Je n’ai plus peur de la nuit, elle a appris le kurde et retourne au Kurdistan chaque année pour plusieurs mois.

➡ Revenir à Autrement Vu