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BIELORUSSIE, UNE DICTATURE ORDINAIRE

BIELORUSSIE, UNE DICTATURE ORDINAIRE

De Manon Loizeau – 57 min | France – 2018

SALLE 5 - VENDREDI 15 MARS - 11H30

Image : Stéphane Rossi, Laurent Stoop, Barbara Conforti
Montage : Mathieu Goasguen
Production : Magneto Presse
Co-production : ARTE France
Avec la participation de la Radio Télévision Suisse
Et le soutien du CNC, de la Procirep et de l’Angoa


SYNOPSIS

A la frontière de l’Europe, la Biélorussie est un pays oublié, où règne sans partage depuis plus de 20 ans Alexandre Loukachenko, ancien chef de Kolkhoze, devenu satrape de l’Est.
Disparitions, assassinats politiques, vagues de répression contre les candidats d’opposition et des centaines d’arrestations à la moindre révolte. La peur et l’absurde rivalisent. Dans ce pays qu’on a coutume d’appeler « la dernière dictature d’Europe », deux Biélorussie s’affrontent ou plutôt s’ignorent. L’une qui regarde vers Moscou et accepte chaque jour un peu plus un pouvoir autoritaire. L’autre qui tente de résister depuis des années au rouleau compresseur de l’État et qui rêve de printemps biélorusse.

BELARUS, AN ORDINARY DICTATORSHIP
A film by Manon Loizeau


At the border of Europe, Belarus is a forgotten country where Alexander Loukachenko, the former leader of a Soviet collective farm, is now a tyrant in the East where he has been reigning for more than 20 years. Disappearances, political assassinations, waves of repression against opposition candidates and hundreds of arrests at the slightest revolt. Things are as scary as they are absurd. In this country, usually called « the last dictatorship of Europe », two different Belarus confront each other—or rather, ignore each other. One that looks to Moscow and increasingly accepts authoritarian power. The other that has tried for years to resist the unrelenting violence of the state and dreams of a Belarusian revolution.

Manon Loizeau

MANON LOIZEAU

Elle a commencé sa carrière de documentariste en 1997 à Moscou pour France 2, Arte et Canal+. Principalement sur des questions de droits de l'homme, dans des zones à risques et des lieux interdits comme la Tchétchénie. Après la Russie, elle a réalisé plusieurs films en Afghanistan, en Iran, en Syrie, en Inde et au Pakistan. Grande combattante en faveur des peuples opprimés, elle s’est spécialisée dans les récits d'histoires inédites, faisant entendre les voix interdites. Dans sa filmographie, récompensés par de nombreux prix internationaux, « Syrie, le Cri étouffé » (France 2, 2017), « Tchétchénie, une guerre sans traces » (Arte, 2014) ou encore « Chronique d’un Iran interdit » (Arte, 2011) et la « Malédiction de naître fille » (Arte, 2006) qui lui a valu le prix Albert Londres.